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Groupe des élus EE au conseil régional de Haute Normandie

   
   
 

Déviation d'Evreux

Actualités

15 janvier 2010 : le Préfet de Région inscrit la déviation dans le PDMI. Communiqué du groupe des Verts.

La Région sera appelée à abonder les fonds. Les Verts exigent qu’aucune sommes supplémentaires à celles inscrites dans le Contrat de plan 2000-2006 ne soient attribuées.

Les risques

1. L’alimentation en eau menacée.
La construction de la déviation conduira à fermer les bassins de captage actuels, car trop vulnérables à d’éventuels accidents. Conséquence attendue : la nécessité d’ouvrir de nouveaux captages bien en amont qui fera augmenter de manière significative le prix de l’eau payée par les habitants.

2. Le poumon vert de l’Agglomération en danger.
Ce sont 7 % de la couverture forestière, pourtant protégée, qui sera détruite.

3. Le profil du trafic et le profil socio-économique de la population suppose d’investir en priorité dans les transports en commun.
Aujourd’hui, environ 1 000 poids lourds traversent quotidiennement Evreux. 1 000 véhicules qui devraient emprunter l’A13, si tant est qu’on fasse respecter la législation. A contrario, près de 30 000 particuliers utilisent quotidiennement leur voiture pour se rendre à leur travail sur Evreux, une grande partie d’entre eux venant de l’extérieur d’Evreux. Déviation ou pas, le trafic ne diminuera pas, faute de transports en commun suffisants en direction et à l’intérieur de l’Agglomération. Déjà la construction de l’hôpital, avec plus de 800 employés attendus, créé un nouvel appel d’air : autant de voitures supplémentaires sur l’Agglomération. Et pourtant, la voiture coûte de plus en plus chère. Choisir d’investir dans ce projet routier, c’est encourager indirectement la paupérisation, alors même qu’un habitant du quartier de La Madeleine sur deux n’a pas de voiture et que les difficultés gagnent le Nord de la Ville.

4. Un coût exorbitant, corollaire d’une politique d’aménagement inexistante.
Estimé, lors de la Déclaration d’Utilité Publique de 1998, à 535M de francs (soit 81M€), le coût atteindrait aujourd’hui les 147M€ au total.

L'alternative

Une réflexion sur les besoins de mobilité et l’évolution des modes de déplacement qui conduirait à privilégier l’investissement dans les transports en commun.