If this text appears change your navigator or download flash

   

Groupe des élus EE au conseil régional de Haute Normandie

   

 

   
 

Uralchem

Actualités

- Mars 2010 : Maxim Shingarkin et Liubov Petrukhina, deux des représentants russes venus à Dieppe, s'apprêtent à se rendre au Royaume-Uni pour une conférence internationale sur les pratiques des entreprises russes sur le sol européen.

Sortie de leur rapport "Quelles pratiques sociales et environnementales les entreprises russes importent-elles en Europe? - Cas d'Uralchem".

- 3 au 6 février 2010 : visite d'une délégation d'écologistes russes.

Roman Yushkov (professeur au département "protection de l'environnement" de l'université d'Etat de Perm) et Maxim Shingarkin (directeur de Public Fund Citizen) sont venus à Dieppe témoigner des activités de l'entreprise Uralchem en Russie.

Entre déni du droit des travailleurs, pollutions de l'air, des eaux, accidents à répétition et recherche du profit avant tout, les faits sont édifiants et invitent largement à refuser l'implantation de cette compagnie à Dieppe. D'autant qu'il s'agit de produire des engrais, symbole d'une agriculture productiviste dont nous ne voulons plus.

Leur rapport en anglais : ici et une synthèse en français : .

Le communiqué des sénateurs verts.

Le dossier est en cours d’instruction auprès de la DREAL. Il doit ensuite passer auprès de la sous-préfecture de Dieppe pour autorisation. La construction pourra dès lors démarrer. Mise en service prévue : avril 2011.

Les élus Verts ont fait part par courrier en date du 18 février 2010 de leur réticence au projet auprès du Préfet de Haute-Normandie qui doit donner autorisation finale, soulignant qu'il serait inconcevable au regard des témoignages apportés de cautionner les agissements des promoteurs en autorisant l'implantation d'une de leur usine dans notre région, quand bien même celle-ci serait "exemplaire" d'un point de vue environnemental.

Par ailleurs, les Verts soulignent qu'un investissement aussi important pour une technologie qui se limite à mélanger de l'eau et des granulés pour faire des engrais liquides "tel du café soluble" (selon l'image employé par les dirigeants de l'entreprise) est disproportionné. Enfin, se pose la question du modèle agricole que nous souhaitons soutenir : une agriculture plus durable ou toujours plus d'engrais dans une région déjà largement touchée par la concentration, les pratiques monoculturales et l'utilisation massive d'intrants et de produits phytosanitaires?

Le projet

Une usine d'engrais en plein coeur de Dieppe. Production d'engrais liquifiés à partir de granulés solides à forte explosivité.

Le reportage de TF1 au 20h du 15 février.